Parce que je me demande un peu ce que je fais là

Je débarque ici selon l'adage qui assure que «les amis de mes amis sont mes amis».
Je me demande aussi «qui lit qui ?»
Avec la mise en abyme (ou en abîme en ce qui me concerne, surtout si les amibes de mes amibes sont mes amibes) de «ce que j'écris va-t-il être lu par ceux que j'aimerais le voir lire, ou bien par des inconnus dont j'aurais préféré qu'ils passassent outre ?»
Trop compliqué pour moi.
Donc, juste une sornette du soir, qui - normalement - ne devrait pas être ici.
Deux journalistes français ont disparu depuis leur enlèvement, voici une centaine de jours.
Leur chauffeur Mohamed Al Joundi est retrouvé depuis la mi-novembre.
Et depuis... FOUCH ! Information zéro.
Mon propos n'est pas ici d'imaginer le comment du pourquoi. Peu me chaut.
Juste l'envie de me payer la tête des différentes chaînes de radio qui avaient déjà fait enregistrer à maintes personnalités un petit commentaire, avec le nom du jour.
Par exemple : «Ici Thierry Lhermitte. Cent-deuxième jour de captivité pour nos compatriotes Christian Chesnot et Georges Malbrunot, ainsi que leur chauffeur Mohamed Al Joundi. Tant qu'ils sont otages, nous le sommes aussi».
C'est ballot, coco, il y a tout à refaire.

Comments

[Dom]

Après tout, pourquoi pas, je me commente moi-même. Je trouve fort amusant de voir que Mohammed Al Joundi a tenu une conférence de presse le lendemain de mon intervention, et que les radios ont repris leur litanie sur la détention des otages à peu près au même moment.
Heureusement, je ne suis pas - encore - assez prétentieux pour croire que j'y suis pour quelque chose.