Parce que ça ne fait peut-être rire que moi

Deux anecdotes qui m'ont bien amusé... mais qui ne font peut-être rire que moi.

Contrairement aux légendes urbaines qu'on reçoit régulièrement (et qu'on renvoie généralement très vite aux amis), ces deux histoires sont arrivées à des gens que je connais personnellement. C'est d'ailleurs ce qui en fait l'essentiel de l'intérêt. Cela dit, les personnes concernées ne serait peut-être pas ravies que j'étale leurs mésaventures sur le Net, il me va donc falloir ruser pour échapper à la sagacité des moteurs de recherche.

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La première anecdote est arrivée à un consultant qui travaillait pour nous il y a quelques années. Je peux même préciser que son prénom est le même que celui du président Mitterrand, et que son nom de famille commence par «Tho», et finit par «quet». Google a peu de chances de retrouver le lien, si vous avez la décence de ne pas écrire le nom complet dans vos commentaires.

Le consultant en question était en mission pour nous à New-York. Au moment de revenir, il appelle son employeur : «Dis voir, je suis à New-York pour la société RC. Je voudrais revenir en Concorde, c'est la toute dernière fois que c'est possible. Je peux ? En échange, je laisse tomber la semaine de congés que j'ai à prendre».

Après réflexion, son chef lui donne son accord, à condition qu'il reste discret sur le «cadeau», sa boîte n'ayant pas pour réputation de jeter l'argent par les hublots.

Moyennant quoi... à l'arrivée à l'aéroport, notre brave François s'est trouvé sous les projecteurs et les caméras de TF1, et interviewé devant la France entière en tant que participant au dernier vol commercial du Concorde. Avec son nom et sa fonction affichés en gros sur l'écran.

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La deuxième anecdote est arrivée à une amie de ma Maman. C'est tout simplement invraisemblable, et pourtant je vous jure que c'est vrai. Elle a apporté à son médecin les résultats de sa prise de sang. Le docteur, très très embarrassé, a diagnostiqué un gravissime problème au pancréas et lui a recommandé de se rendre immédiatement à l'hôpital : «Allez-y tout de suite, je les préviens».
Jacqueline (bon, on va l'appeler Jacqueline, hein ? Google ne la retrouvera pas) est sortie livide de chez le docteur, marchant comme un automate...
C'est une fois assise dans sa voiture, alors qu'elle rangeait les papiers dans son sac, qu'elle s'est aperçue avec un mélange d'horreur, de joie et de stupéfaction qu'elle avait présenté au médecin l'analyse de sang... de son chat malade.

Ça aurait pu être très drôle. Hélas, si Jacqueline est en pleine forme, son petit chat est depuis peu bel et bien mort.

Comments

[Rainette]

j'adore ! comme koa on risque de mourir ... de peur à avoir la tête en l'air et on risque de mourir de.... honte, à vouloir s'envoyer.... en l'air !!!

[phil]

elles sont vraiment très bonnes !
et si tu jettes l'argent par les hublots en plein vol, y a des chances pour que te jettes avec, hé hé

[mouette rieuse]

Tido, quel plaisir de te relire ! J'avais même demandé des nouvelles à ta co-blog, je m'inquiétais ! J'adore ce qui est arrivé à Jacqueline...et surtout qu'elle s'en soit aperçue si rapidement ! Parce que la peur, ça peut rendre malade pour de vrai ! Quant au cadeau discret... hi hi hi !

[Pancho]

J'ai bien rigolé (ça fait du bien avant d'aller se coucher),surtout pour l'histoire du chat.
Une autre!