Parce que je me suis réveillé avec ça
Je suis romaine hélas, puisque mon époux l'est.
Un rêve qui se termine... trop bu hier soir peut-être... même pas, puisque je me rappelle bien chaque détail de la soirée chez Patou.
Mais dans les dernières secondes du rêve, cet improbable alexandrin : «Je suis Romaine, hélas, puisque mon époux l'est». Alors j'ai réfléchi à ce que ça pouvait bien vouloir dire, genre : "Je suis gros, Ménélas", vu que je suis gros, et que Ménélas, c'est si je me rappelle bien, le mari d'Hélène que Pâris veut enlever à Troie, alors que moi, on veut m'enlever à Cognac pour me faire travailler sur Ajax...
"Mon époux l'est"... J'ai cru à une astuce avec "mon nez, poulet", et je n'ai pas trouvé non plus.
Nez en moins, j'ai cherché sur l'Internet, et j'ai trouvé que ledit alexandrin serait l'œuvre de Pierre Corneille, dans «Horace».
Et que Pierre Corneille, trouvant le vers ridicule, l'aurait corrigé en «Je suis Romaine, hélas, puisqu'Horace est romain».
(ce qui est presque aussi ballot).
... et ce qui n'explique pas pourquoi j'ai rêvé cela dans les secondes qui ont précédé mon éveil (je n'ai pas la moindre prétention de l'avoir inventé, j'avais dû entendre déjà ce vers de Corneille...)