Parce que je croirais presque en avoir eu la preuve...
Une semaine de formation sur Paris. Trois jours au Kremlin-Bicêtre, deux jours à Courbevoie.
Un petit couplet sur Courbevoie, parce que ça m'a mis la larme à l'œil : la plupart des points d'affichage de Courbevoie proposent aux habitants de décorer leur habitat aux couleurs de Noël.
Genre : «Égayons notre cité, décorons, agrémentons, amusons-nous, festoyons, rigolons, la municipalité récompensera avec des sousous dans la popoche les habitations les plus joliment décorées.»
Navrant : RATÉ : Les quartiers de Courbevoie que j'ai traversés sont aussi sinistres qu'à l'accoutumée. Même le pactole promis par la mairie n'a apparemment pas décidé quiconque à suspendre une guirlande à sa fenêtre. J'en ai la larme qui redouble.
Mais là n'était pas mon propos. Parce que mon propos est toujours axé sur le voyage dans le temps... dont je crois avoir presque attrapé une preuve qu'il était possible...
Me rendant donc à Courbevoie, passant entre le garabistolime «Pouce de César» dont vous trouverez la photo ci-dessus et le CNIT dont je n'aurais jamais osé espérer lors de notre première rencontre qu'il eût osé faire des petits, je suivais par hasard et sans intention une ordinaire quadragénaire dont le téléphone mobile sonna pile au moment où elle s'engageait juste devant moi dans l'escalier mécanique qui descendait vers la susnommée Courbevoie. J'étais donc juste derrière elle lorsqu'elle «décrocha» (que ces mots deviennent bizarres à l'heure du téléphone mobile...) et qu'elle répondit tranquillement :
«Oui ??? ... Bonjour ! Hm ? Je suis à Paris, La Défense, le 15 décembre 2005.»
Peut-être que ça ne vous fait rien. Moi, ça m'a fait beaucoup.