Parce que je te demande.... et je me demande...
Je te rassure, je vais bien (mon dos mis à part) !
Rien de plus rien de moins que d'habitude.
Mais aux infos du 13h sur France2 un reportage m'a interpelée :
l'annonce d'un cancer au malade
Il y a eu des cas dans ma famille, mes proches....
J'ai toujours eu l'impression que le corps médical était à classer en deux groupes :
- ceux qui ne disent rien, ne veulent rien dire, ne lâchent pas un mot et laissent l'incertitude, la peur et l'imagination faire son oeuvre
- ceux qui disent, clairement, nettement... et ciao, tu rentres chez toi avec ton traumatisme, ta peur....
Bon, alors, tu aimerais qu'on te le dise comment ?
Perso, j'ai toujours pensé qu'un accompagnement moral immédiatement après "l'annonce" pouvait limiter les dégats psychologiques catastrophiques sur le moral et donc sur le corps et donc sur la résistance à la maladie.
Mais je ne voudrais pour rien au monde apprendre petit à petit la nouvelle de "la petite tache" qui est un "petit nodule" qui devient au fur et à mesure des consultations "une petite tumeur" puis quelques "adhérences périphériques" qui seront des métastases généralisées....
Je préfère avoir une fois pour toute la trouille, m'y faire, faire face et me battre ! (avec un peu d'aide bien sûr !)et qu'on m'explique où on va, comment on y va et jusqu'où on peut espérer arriver !!!
Après tout, chacun est propriétaire de son corps et de sa santé et peut donc, à ce titre, avoir le droit de savoir dans quel état il est (elle est), sans avoir l'impression de s'adresser à genoux à une instance suprême qui dispose du savoir absolu (plutôt relatif).
Bon, voilà c'était l'article grâââve du jour ! Mais un sujet qui me tenait à coeur.